Ecrimagineur

Je suis heureux de vous accueillir dans mon blog ! Vous y trouverez des textes, de la poésie, des souvenirs de vadrouilles et de voyages intimes, que j'ai écrits, seul ou dans un atelier d'écriture, depuis 2001... J'ai pour sujets d'inspiration un thème imposé, un texte, une photo, un tableau, une musique, ou un morceau de mon existence...
Les "Ecrimages" sont les résultats de ces rencontres entre la lettre et l'image...
Je serai ravi de lire vos commentaires : Merci !
Loïc

mercredi 31 décembre 2014

Illuminations de Noël à Locronan


Cette année, pour la première fois, des décorations et illuminations de Noël à Locronan !
La "petite cité de caractère" n'a jamais été autant visitée, et même plus qu'en plein été ! 

 http://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org/fr/locronan-0

Glaz-Mag : Au seuil de 2015 ... On y va, pour un "programme de l'année ?"

 Bonjour, en ce 31 décembre ! Je me permets de relayer cet appel du magazine "GLAZ" (bleu, ou vert, en breton, c'est selon). J'adhère tout à fait à ce projet, et je promets que nous (Annie et moi) allons nous y mettre !

Ce soir, le soleil se couchera sur le dernier jour de l’année. Plutôt que de vous proposer un bilan, je préfère vous convier à découvrir les nouveautés de Glaz pour 2015.

IMG_4695 

Je souhaite, en effet, profiter du blog pour publier, en dehors des numéros trimestriels, des articles, des chroniques, des photos, des textes courts, des billets d’humeur ou humoristiques, des critiques de livres, de films, d’expositions. Bref, ouvrir encore davantage les colonnes pour faire circuler un vent de créativité et de fantaisie. Multiplier les occasions de partir à la découverte de personnalités passionnantes, mais pas forcément connues, et encore moins médiatisées.

Je vous invite donc à participer, dans la mesure de vos moyens, de vos centres d’intérêt et du temps disponible que vous avez. L’idée, c’est d’aller à la rencontre des uns et des autres. D’élargir l’horizon. De (se) découvrir, aussi, dans tous les sens du terme.

Ça me paraît un bon programme pour l’année à venir, non?

Belle et heureuse année à vous tous et à très bientôt! Gwenaëlle
 Pour tout contact : glazmagazine@gmail(point)com
Il va de soi (mais c'est toujours mieux de le préciser !) que ces "productions" seront à adresser au contact "glazmagazine" : Laissons à César ... et remercions Gwenaëlle !
Mais si vous désirez qu'une de vos"oeuvres" (si, si !) paraisse sur notre blog "Ecrimages", vous pouvez l'envoyer à notre adresse, dans le "contact" indiqué dans la marge, tout en bas : Merci !

lundi 29 décembre 2014

Dernier retour sur notre voyage en Grèce

En Grèce, vous vous souvenez, fin septembre ?
Voici les derniers jours, passés en grande partie à Myconos et Delos ...


 Myconos : ses habitants la nomment "l'île aux chats" ...

 Delos
Voir :  http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9los

dimanche 28 décembre 2014

Ceux qui nous aiment (suite) ...

À la suite de la publication de notre dernier texte (voir au 25 décembre), notre fille a "posté" sur FB (Facebook, ou Boubouk pour les intimes), le texte suivant, qu'elle nous autorise à publier ici.
Nous le faisons avec plaisir.

L'année a été difficile mais je souhaite adresser un grand merci à tous ceux qui nous ont soutenus : En tout premier, Seb et Céline, pour leur présence dans les moments difficiles. Nono et Roundo, pour le bonheur de les connaître et l'amour que l'on partage. Mes parents, parce que même à 33 ans, rien ne vaut la chaleur du foyer. Les collègues de boulot qui me soutiennent. Les QI* et les copains d'impro, pour le bol d'air que vous me procurez. Et enfin un énorme merci à mon frère et à Lolo, pour être là, tout simplement... les autres (combien ai-je d'amis sur Boubouk?), je ne leur dis rien, mais alors rien de rien, ce serait trop d'honneur. Au revoir à une belle année de merde et que la suivante soit meilleure !

* : "Quimper-Improvisation"

jeudi 25 décembre 2014

A ceux qui m’aiment (et réciproquement) / Al Miaj amantoj (kaj viceversa)


A ceux qui m’aiment (et réciproquement)

Une habitude venue du fond des âges
Fait que chacun(e) éprouve l’envie ou le besoin
De se souhaiter mutuellement
Des vœux, de Noël ou autres, pour les croyants
De Nouvelle Année, espérant toujours
(l’espoir faisant vivre, et ceci restant à prouver),
Que l’année nouvelle, ou le mois prochain,
Ou la prochaine paie, ou le prochain patron, ou …
Seront forcément meilleurs.
Alors, allons-y : Oui, je vous la souhaite
Bonne et Heureuse, la 2015 (« et la santé, surtout, hein ! »),
« A ceux qui m’aiment », ai-je écrit en titre :
Je n’évoque surtout pas ici les « amis » de Facebook (223, ou environ !)
Ou autres miroirs trompe-l’œil.
Je m’adresse ici à mes amis, au vrai sens du mot :
A ceux, seulement, qui connaissent le vrai sens de ce mot,
Et qui s’y reconnaîtront,
Forcément.
Les autres ? ceux que j’ai crus amis ? ceux qui y croient ?
Je ne leur adresse rien, mais alors, rien de rien.
L’indifférence et l’ignorance sont bien pires que les insultes et les affrontements.
Je le sais, j’y étais.
Tiens, c’est vrai, c’est Noël aujourd’hui !
Alors, Bon Noël (on va tout de même faire un effort pour ceux qui croient au Ciel !)
Meilleurs Vœux à toutes celles et ceux pour qui je compte, qu’ils croient à Ciel ou à Diable,
Et surtout à tous ceux qui croient en eux-mêmes et revivent aujourd’hui.

 Kutimo venis de la profundoj

Ke ĉiu sentas la envion bezono

Deziri reciproke

Salutojn, Kristnaskon alie, por kredantoj,

Novan Jaron, ankoraŭ esperante

(Espero donante vivon, sed tiu restas esti pruvita)

La nova jaro la proksima monato,

la proksima salajrtago la proksima estro, ...

Ĉu nepre pli bone.

Do, mi deziras al vi

Feliĉan, 2015 ("sano kaj, ĉefe, he?")

"Al tiuj, kiuj amas min," mi skribis en la titolo:

Mi certe ne tie elvokas la "amikojn" de Facebook (223, proksimume!)

aliaj Sham speguloj.

Mi adresas ĉi al miaj amikoj, en la vera senco de la vorto:

Al tiuj nur kiuj konas la veran signifon de la vorto,

Kaj rekonos sin,

Devige.

La aliaj? tiuj mi pensis amikojn? kredantojn?

Mi ne tute turni al ilin, sed tiam, neniu nenio.

Indiferenteco kaj nescio estas multe pli malbone ol insultoj kaj alfrontoj.

Mi scias, mi estis tie.

Nu, estas vere, ĝi estas Kristnasko hodiaŭ!

Do Feliĉan Kristnaskon (estos ankoraŭ strebi al la kredantoj en la ĉielo!)

Bondezirojn al ĉiuj tiuj, por kiuj mi rigardas, oni kredas je ĉielo infero,

Kaj speciale al ĉiuj tiuj, kiuj kredas pri si mem kaj revivas hodiaŭ.

vendredi 28 novembre 2014

Bois ... papier ... feuille ...


Bois ... papier ... feuille ...
 Ligno ... Papero ... folio ...

"Écriture naturelle" ?
Le crayon de la vie, 
La vie qui reprend ?
Le cycle éternel, voilà qui me plaît,
Ôter du corps artificiel de cet outil
Sa mine travaillée par les humains, 
Et rêver.
Rêver que la vie reprend, toujours, là où on a cru la supprimer.
Tôt ou tard, même dans la peine, même dans la précipitation.
Pour le meilleur et pour le pire. Mais ici,
Pour le meilleur : écrire, laisser libre cours, laisser faire, laisser germer.
"Vous pouvez nous enterrer tous, oui; mais nous sommes des graines." - Proverbe mexicain.


 "Natura manskribo"? 
La krajono de la vivo, 
Vivo kiu revigliĝas? 
La eterna ciklo, kiu al mi ŝatas, 
Forigi de la artefarita korpo de la ilo 
Lian minon laborita de la homoj, 
Kaj sonĝi. 
Sonĝi ke vivo revenas, ĉiam kie oni kredis forigi ĝin.
Malfrua aŭ frua, en doloro, kontraŭhorloĝe.

Por pli bona kaj por pli malbona. Sed ĉi tie, 
Por la plej bona: liberan kuron lasi, lasu fari, lasu ĝermi. 
"Vi povas enterigi nin ĉiun, jes, sed ni estas semoj." - Meksika proverbo.


mardi 25 novembre 2014

Grèce ... De Thessalonique à Delphes. / Grekio ... De Thessaloniki al Delfos.

 Une dernière visite à Thessalonique : de saisissants contrastes architecturaux !
 Lasta vizito de Thessaloniki: okulfrapaj arkitekturaj kontrastoj!








Delphes : Le temple d'Athéna
 Delfos: La Templo de Atenea

Dans l'Antiquité, Delphes était un très important site religieux : 
Le sanctuaire d'Athéna à l'est, le sanctuaire d'Apollon à l'ouest. 
Pour les Grecs, c'est Zeus lui-même qui fonda Delphes au centre de l'Univers.
 En antikvaj tempoj, Delfos estis tre grava religia ejo:
 La sanktejo de Atena en la oriento, la sanktejo de Apolo en la okcidento. 
Por la Grekoj, estas Zeŭso mem kiu fondis Delfos ĉe la centro de la universo.


 Dans le sanctuaire, on venait prier ... dans sa "place réservée", déjà ! 
Ici, pour les habitants de Delphes ...
 En la sanktejo, oni pregxis ... en lia "rezervita sidloko", jam!
 Tie, por la loĝantoj de Delfos ...

 Les grands souverains de l'Antiquité demandaient conseil à la Pythie : Voici où elle exerçait ...
 La grandaj regantoj de antikvaj tempoj petis konsilojn al Pythia: Jen kie portis ...
 Les maîtres des lieux, bien sûr !
 La majstrecoj de la loko, kompreneble!
 Le câprier pousse sans difficulté entre les pierres brûlantes, dans un sol pauvre et caillouteux.
 La kaporo kreskas sen malfacileco inter la varmaj rokoj en malriĉa kaj ŝtona grundo.
 Au musée de Delphes : Le Sphynx des Naxiens
 La muzeo de Delfos: La Sfinkso de Naxians



Cléobis et Biton

Kleobis kaj Biton







Le site archéologique de Delphes :
Voir ICI

La arkeologia loko de Delfos

Vidu TIE (esperante)

vendredi 21 novembre 2014

"Je me souviens" ... / Mi memoras ...

En nous inspirant de ce texte de Georges Pérec, il s'agit à présent de faire ressurgir 
des souvenirs non personnels, mais de la "mémoire collective" ...


Je me souviens …
Je me souviens – mais pour quelles raisons obscures, peut-être la mise en musique de ce texte ? d’une poésie (de
Théophile Gautier) apprise à l’école :
Tandis qu’à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletants
Mars, qui rit malgré les averses,
Prépare en secret le printemps …
J’ai oublié toutes les autres …

Je me souviens de m’être très rarement disputé, à l’école, sauf quand il s’agissait d’avoir l’honneur de « faire les ronds », avec l’arrosoir, sur le plancher de la classe, avant le balayage.

Je me souviens de la vedette des communions solennelles, en 1963 : le Kodak Instamatic 50, et ses cubes-flash.

Je me souviens d’avoir enfourché, le front haut, tenant mon mini-transistor collé à l’oreille, mon « engin » - ma Mobylette bleue – que j’avais repeinte en noir après lui avoir offert un siège long, à la place de la selle-qui-faisait-péquenot. Les plus grands, eux, roulaient en Flandria, celle qui avait des vitesses.

Je me souviens de la claque monumentale reçue du directeur de l’école, quand il me surprit dans le WC de l’école, la cigarette (une P4) à la bouche.

Je me souviens des vaches aux flancs couverts de bouse, que nous ne voyions qu’une fois en partant au bord de la mer en autocar.

Je me souviens de la douleur des brûlures aux doigts, à force de jouer aux osselets sur le goudron.

Je me souviens du poids le plus léger, qui manquait toujours, dans toutes les boîtes de poids de toutes les écoles que j’ai hantées, enfant puis adulte.

Je me souviens du Tôlé Citroën, gigantesque, reçu pour Noël, fabriqué par mon père. Il avait récupéré toutes les chutes de métal sur son travail, et avait fait cela en douce, à la maison, avec – j’en suis sûr – le petit sourire en coin qui lui allait si bien.

Je me souviens des exploits littéraires que nous commettions en transformant les paroles des chansons. Pour « Belles, belles, belles », j’ai oublié … Mais je me souviens très bien que « quand j’entends siffler le train » était devenu « quand j’entends pisser le chien ».

Je me souviens de cette femme (que nous appelions « Mme Moustache », allez donc savoir pourquoi) qui trônait dans le trolleybus, pour poinçonner nos tickets. Assise à l’avant, près du chauffeur, elle tournait sa petite manivelle toute la journée, marquant nos petits cartons. Elle parlait souvent, comme nombre de personnes à cette période, mi-français mi-breton, et interpellait régulièrement les passagers : « Bon, poussez-vous ! tout le monde a son ticket dans le derrière ? »

Et enfin, je me souviens – mais ne le répétez pas … - d’avoir, avec les copains, arraché les élastiques des culottes des filles, mais en tout bien tout honneur : Nous en avions besoin pour fabriquer nos « blettes » (frondes, lance-pierres).
Mais ça, ce n’est pas un souvenir, c’est une confession…

Esperanto :
Mi memoras ...

Mi memoras - sed kiaj obskuraj kialoj, eble la muzika scenejo de tiu teksto? poezion (de

Théophile Gautier) lernita en lernejo:

Dum en iliaj malbonfaroj

Viroj anhelante

Marso, ridante malgraŭ la pluvo,

Sekrete preparas printempo ...

Mi tute forgesis la aliajn ...

 Mi memoras ke mi tre malofte kverelis en la lernejo, krom kiam ĝi venis la honoro de "farante ĉirkaŭvojon" kun la akvumilo sur la plankon de la klasĉambro, antaŭ la balaado .

 Mi memoras la stelon de solena komuneco en 1963: Kodak Instamatic 50, kaj flash kuboj.

 Mi memoras saltetis, alta frunto, tenante mian mini-transistoro gluita al mia orelo, mia "mekanismo" - mia blua mopedo - Mi pentris nigra post proponi lin longan sieĝon, anstataŭe selo-kiu-estis-bumpkin. Granduloj ili stiris en Flandria, havantaj rapidoj.

 Mi memoras la monumentan vangofrapon ricevita de la Direktoro de la lernejo, kiam li kaptis min en la necesejo de la lernejo, la cigaredo (P4) en la buŝo.

 Mi memoras la bovfekaĵo sur la flankojn; oni vidis nur unu fojo ekde la marbordo per buso.

 Mi memoras la doloron de brulvundoj al la fingroj, per ludi iu ludostetoj sur la asfalto.

 Mi memoras la plej malpeza pezo, ankoraŭ mankanta en ĉiuj skatoloj pezo de ĉiuj lernejoj mi hantis, infano kaj plenkreskulo.

 Mi memoras la "Tôlé" Citroen, giganta, ricevita por Kristnasko, farita de mia patro.

 Mi memoras, ke ni faris literaturan heroaĵoj transformante literojn. Por "Belles Belles Belles" mi forgesis ... Sed mi memoras tre bone ke "kiam mi aŭdas la trajnon fajfantan" igis ", kiam mi aŭdas la hundon pisantan."

 Mi memoras tiun virinon (kiujn ni nomas "Madame Moustache"), kiuj sidis en la trolley, truadinta niajn biletojn. Sidante en la antaŭa flanko de la ŝoforo, ŝi turnis sian malgrandan krankon tutan tagon, markante niajn etajn skatoloj. Ŝi ofte paroladis, kiel multaj homoj en tiu tempo, duone franca duone bretona, kaj regulaj pasaĝeroj ekkriis: "Nu, movi sur! ĉiu havas sian bileton en la malantaŭe*? »

 Kaj fine, mi memoras - sed ne diras al iu ajn ... - havas, kun amikoj, tiris la elastajn kalsonojn de knabinoj, sed en tuta honoro: Ni bezonas fari nian "blettes" (frondoj, slingshot).

Sed ĉi tiu ne estas memoro, estas konfeso ...

*maltradukebla vortludo : "arrière" = malantaŭe. "derrière" = malantaŭe, sed ankaue "postajo" ...

mardi 18 novembre 2014

Retour en Grèce : De Thessalonique au Mont Athos / Reen en Grekujo: De Thessaloniki al la Monto Athos

 De la muraille, sur les hauteurs, nous admirons la ville de Thessalonique. /
De la murego, sur la monto, ni admiras la urbon de Thessaloniki.
 Nous embarquons à Ouranopolis pour la croisière vers le Mont Athos. /
Ni ensxipigxas al Ouranopolis por krozado al Monto Athos.

 Les monastères sont perchés .../

La monaĥejoj staris ...
... et interdits aux femmes et aux animaux domestiques femelles (sauf les poules) /
... kaj estis malpermesitaj al virinoj kaj femelaj bestoj (krom kokidoj).





http://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Athos

mardi 11 novembre 2014

La mer ? / La maro ?

ou comme cela ? aux alie ?
Comme ceci ? / Kiel tio ?

La mer ? décrire la mer ? facile !

Ah ! sans utiliser la couleur bleue ... Eh bien, vous en avez de bonnes idées, vous ...

La mer, toujours recommencée, du Nord au Sud, variant sans cesse : calme, accueillante, souvent, en Méditerranée aux flots outremer, ou agressive, houleuse, en écume baveuse, verte car diabolique, ou noire, du ton de ses fonds qui engloutissent.
Scintillante aussi, de bon matin, avec des reflets d'or, ou rose/orange dans le port lorsque le gasoil l'a souillée.
"La mer n'est pas méchante", déclarait Jacqueline Tabarly ... Elle y retrouvait certainement la teinte des yeux de son amour, qui venait de faire à jamais corps avec elle.


La maro? priskribi la maron? facila!

! sen uzi la bluan ... Nu, vi havas bonajn ideojn, vi ...

 
La maro, senĉese renovigas, de nordo al sudo, varianta cxiam trankvila, komforta, ofte en la Mediteranea ondoj "outremer", agresema, kruda, meerschaum verda kiel malbonan aux nigra, la tono de liaj fundoj kiuj glutas . 

Brilanta tro frua, kun oraj interkonsiliĝoj, rozkolora / oranĝa en la haveno, kiam per la brulaĵo estis poluita. 
"La maro ne estas malbona," diris Jacqueline Tabarly ... Sxi certe trovis la koloro de la okuloj de sia amo, kiu estis farita por eterne per sia korpo.

samedi 8 novembre 2014

Mais ... Comment font les girafes pour dormir ? / Sed ... Kiel ĝirafoj dormas?


Photo de Girafe référence 602016 
Mais ... Comment font les girafes pour dormir ?

La girafe, pour ne pas être gênée par son long cou pour dormir (mettez-vous un peu à sa place !), le plie bien méticuleusement, en accordéon, sous son ventre, et se couche doucement dessus comme sur un matelas.
Elle n'oublie pas, bien sûr, de laisser une place pour la tête, entre les pattes arrière ... Vous voyez le tableau ?
Voili, voilà.
Tizef

 Sed ... Kiel ĝirafoj dormas?

Ĝirafo, por ne esti malhelpita per lia longa kolo por dormi (ĉu vi metos iom sur sia loko!), gxin faldas tre skrupule, akordione, sub la ventro kaj milde mantelo sur kiel matraco.Ŝi ne forgesu, kompreneble, lasu ĉambron por la kapo, inter la malantaŭaj kruroj ... Vi vidas la bildon?Voili, tie.

Tizefo

mercredi 5 novembre 2014

Une vache, dans un ... ? / Bovino, en ... ?

Une vache, dans un ... ?

Hé, papa ! Dis, papa, je suis ici, juste derrière toi ! Mais que fais-tu là, je t'ai cherché partout, au Salon ! Ah ... ce Salon de l'Agriculture, il y faudrait des guides partout : Tu te rappelles, le Léon, de la ferme de Kervihan ? Il y a passé un mois, à errer entre les stands ! Il n'était pas plus épais que ses tranches de jambon, à la fin ...
Je sais bien que tu as pris de l'âge, mais enfin, qu'est-ce qui t'a pris ? Tu n'y arriveras pas, à l'amener jusqu'à Fouesnant ! Et puis, c'est tout de même du vol, enfin quoi !
Regarde : Elle ne passe déjà pas la porte du bus, alors le métro et ses tourniquets, et le train et ses soufflets ... Pourquoi la Deudeuche, à côté, tant qu'à faire ? Tu n'aurais qu'à abaisser la capote ! ...
Remarque, tu as bien choisi : bien dodue, une belle pie-noire de chez nous, et bien astiquée, bien propre, nickel comme dit ton petit-fils : une vraie vache de compétition !
Mais tu sais, les bus, à Paris, avec tous les bouchons, ça ne roule pas vite : Si tu l'accrochais plutôt à l'arrière du bus ? Toi, tu monterais sur le plateau, pour la surveiller et la rassurer. D'ici à Montparnasse, le lait n'aura pas le temps de tourner, et ça lui fera les mollets !
Et ensuite, vous rentrez directement, compris, tous les deux !


Bovino, en ...?

Hej, paĉjo! Hej, paĉjo, mi estas ĉi tie, ĝuste malantaŭ vi! Kion vi faras ĉi tie, mi serĉis vin ĉie en la Salon! Ha ... la Salon de l'agrikulturo, tie devus esti gvidoj ĉie: Ĉu vi memoras la Leono, farm Kervihan? Li pasigis unu monaton vagante la stalojn! Ne estis pli dika ol sia ŝinko tranĉaĵoj finfine ... Mi scias, ke vi kreskis pli malnova, sed ankoraŭ, kio vi pensas? Vi ne sukcesos, por alporti ĝin al Fouesnant. Kaj ĝi estas ankoraŭ sxtelo, kiu fine!  

Rigardu: Ne jam ekster la pordo de la buso, do la metroo kaj turnokrucoj, kaj la trajno kaj balgoj ... Kial ne la Deudeuche, sekva, tiurilate? Vi devus malsupreniri la supron ! ...  
Noto: Vi elektis bone: diketa, bela nigra-torto de domo, bone polura, pura, nikelo kiel via grand-filo dirus: reala bovino por konkuro!
Sed vi scias, la aŭtobuso en Parizo kun ĉiuj trafiksxtopiloj, ĝi ne tuj rapida: Se vi prefere alkroĉiĝis al la malantaŭo de la buso? Vi, vi devus grimpi sur la breto por la monitoro kaj trankviligi ŝin. Per Montparnasse, la lakto ne havas tempon por turni kaj faros vin surojn!  
Kaj poste vi iru rekte ambaŭ, komprenita!