Ecrimagineur

Je suis heureux de vous accueillir dans mon blog ! Vous y trouverez des textes, de la poésie, des souvenirs de vadrouilles et de voyages intimes, que j'ai écrits, seul ou dans un atelier d'écriture, depuis 2001... J'ai pour sujets d'inspiration un thème imposé, un texte, une photo, un tableau, une musique, ou un morceau de mon existence...
Les "Ecrimages" sont les résultats de ces rencontres entre la lettre et l'image...
Je serai ravi de lire vos commentaires : Merci !
Loïc

lundi 8 novembre 2010

C'était pour rire : Vous voyez bien que j'aime les chats !

Excuse-moi, Chat,
d'avoir encore une fois 
calomnié ton espèce ...
C'était pour un exercice d'écriture,
un de ces lieux où l'on doit "pondre" un texte 
en un temps donné, vite même,
trop pour être honnête.
Trop pour éviter de faire du mal, 
sans le vouloir, sans que jamais 
l'on vous le dise ...

Excuse-moi, petite fille de Kaly, 
ne déchire pas ton origami :
Ton Chat à toi
vivra toujours dans ton coeur.

mardi 2 novembre 2010

Q U I L A P A J U N


"Quilapajun" : un nom de groupe musical, mais, bien plus, un cri, un appel, une lutte des années 70 ...
Pour moi, "adultescent" à cette époque où le mot n'existait pas encore, les luttes au Chili étaient très présentes. je les vivais au jour le jour, je souffrais avec Victor Jara sur l'arène ...
Agnès avait connu un des membres du groupe, victime des événements. 
Bien plus tard, dans son atelier d'écriture, elle nous soumit un jour un dessin (illustrant une pochette de disque des Quilapajun), nous invitant à nous exprimer à leur sujet ...



Q U I L A P A J U N


Fureur du rêve.
Fureur de la révolte.
Notre fureur est juste,

Nous aurions le droit,

Le devoir, de la violence.

La mer est rouge

Comme notre cœur,
Violenté, écorché,

Torturé,

Indécence écarlate

De la colère explosive.

Je valserais les mots

S’il fallait les valser,

Mais la voix du bandonéon

Expire lentement,

Impuissante.

Les martyrs ont souvent

Le cœur en sang,
Le sang aux yeux

Les yeux en larmes.

Creuse, Petit, et n’oublie pas :

Sous le sable des plages, sous le sable des stades

Encore, et toujours, du sang.

Chants de vie ,
D’espoir, de justice,

Jamais ne seront vains.
 
Loïc Roussain, 2003.