Ecrimagineur

Je suis heureux de vous accueillir dans mon blog ! Vous y trouverez des textes, de la poésie, des souvenirs de vadrouilles et de voyages intimes, que j'ai écrits, seul ou dans un atelier d'écriture, depuis 2001... J'ai pour sujets d'inspiration un thème imposé, un texte, une photo, un tableau, une musique, ou un morceau de mon existence...
Les "Ecrimages" sont les résultats de ces rencontres entre la lettre et l'image...
Je serai ravi de lire vos commentaires : Merci !
Loïc

dimanche 27 février 2011

Devant la Fontaine Molière, à Paris, pour la langue française ...

Une fois n'est pas coutume : Je transmets aujourd'hui cet appel à manifestation, le 19 mars à Paris, pour la défense de notre langue française. Cet appel est, bien sûr, à divulguer sans frein !
Sauvons la langue de Molière, de Diderot et de Hugo et appelons notre peuple, les francophones du monde entier et tous les amis de la liberté et de l'égalité entre les peuples, à entrer en résistance contre le totalitarisme linguistique et la colonisation culturelle !

S' INDIGNER,  C' EST RESISTER  !
Stéphane Hessel

vendredi 25 février 2011

Chacun sa route ...

Chacun sa route ...

Eh ben, pour un peu, j'aurais cru qu'on me demandait de pondre un texte à propos d'un bouchon de champagne ! Car cette photo, vue de loin, sur l'ordi, et en plus dans mon état, c'est … un bouchon de champagne !
Mais un peu de sérieux (si j'en suis encore capable…) : Du fond de ma cave, il est temps que je remonte. Encore un après-midi gâché. Ce mur blanc, à gauche, est mon ennemi. Chaque fois, la même chose se dresse devant moi, me nargue, comme le coin en face, que j'ai tant de fois pris dans la tête.
Heureusement, Elle a perdu depuis longtemps l'habitude de cirer les marches…
J'aurais dû penser, lorsque j'ai fait construire cette maison, à faire poser une main courante, une rambarde, une balustrade, enfin quelque chose pour m'aider à grimper cet escalier, chaque fin d'après-midi… Certains jours, le quatre-pattes reste la seule solution.
Plus que trois marches, et j'arriverai au palier. Alors : à moi de choisir ma route, encore une fois. À gauche, encore quelques instants, et ce serait son regard, et elle, muette, les yeux rougis à jamais. Elle me fixera, comme d'habitude, tendra son bras et je remettrai dans sa main droite ma bouteille. Puis je tournerai à droite, vers ma chambre.
Mais sur ce palier, à droite, en direction de la porte habituellement fermée, lumière ! L'éclat éblouissant d'un jardin noyé de soleil, d'odeurs, certainement même plein de rires d'enfant, de fleurs, de vie, tout simplement.
Chacun sa route, chacun son destin…
Ma route, depuis des années, c'est la gauche. Oui, la gauche… Oh ! non je ne fais plus de politique depuis longtemps. Plus rien dans la tête, plus rien dans le coeur, l'énergie, c'est quoi ?
Merde ! Je viens de déraper. La bouteille de Scotch vient de se fracasser contre le mur blanc.
Le destin vient de me dicter ma route : je fonce à droite…

"Après tout, c'est leur culture ..." : Une belle leçon de civilisation !


 
Des Indiens d'Amazonie donnent une bonne leçon de vie, d'amour, de respect de la nature, et surtout sur le vrai sens de la civilisation  ...
On peut ne pas partager les goûts de Jean-Jacques Rousseau et se poser des questions sur "qui sont les vrais sauvages" ? les "demeurés" et les "évolués" ? j'ai des doutes certains ...

samedi 19 février 2011

Décidément, ça plane pour moi ... !

« Zénitude »…

Devant l’âtre qui exhale des odeurs relaxantes, la belle mélodie du bois qui craque accompagne le martèlement régulier des ondées sur les petits carreaux…

La braise rougeoyante se métamorphose dans mes yeux mi-clos, en reflets chatoyants, et l’ocre foyer m’invite à une profonde sérénité…

lundi 14 février 2011

Ma présentation, ou « We are the champions » ou "auto-satisfaction"...


 J'hésite à classer ce texte ... : rubrique "coup de coeur" (car je m'aime de plus en plus, cela tombe bien le jour de la Saint-Valentin) ou "humour" ... ? Aidez-moi ! 

Je vais me satisfaire, au sens premier du mot, c’est à dire me contenter, de choisir, très arbitrairement, les deux sens que l’on donne habituellement au mot « champion ».
Donc, je suis un champion, au sens grec, je suis un représentant. Je représente une version, parmi tant d’autres, de cette variété animale, dite « homme », de sexe masculin et d’âge moyen, vivant au début du XXIè siècle.
Je suis marié, j’ai deux enfants, je suis donc le champion typique de cette classe d’individus. En d’autres temps, une chanteuse à nattes, championne, elle, de la médiocrité, aurait clamé que j’étais le « petit garçon de champion moyen »…
Bon. Le champion de mon acabit, tel que défini ci-dessus par le sens premier du terme, se devait bien sûr d’être également le champion dans l’acception actuelle du mot, c’est à dire le meilleur, le hors-classe.. l’exemple qui nous vient immédiatement à l’esprit est évidemment, pour en donner la définition, celui du champion qui crapahute sur ses crampons, faisant le beau et le Dieu Pan devant les belles éplorées et les hooligans abrutis.
Si vous avez compris cette définition du mot champion comme étant la seule valable, vous faites sans doute partie vous-même de cette espèce de champions, et vous n’êtes pas de mon monde. Moi, je suis champion de l’inverse, champion de la contradiction, champion de la provocation. Je suis celui qui ose (dans sa tête seulement, pour l’instant, si vous permettez, car je suis aussi champion de la prudence) entrer dans un bar pour proposer une lecture de textes de George Sand à des gars assis devant un match de foot télévisé.
Je suis le champion des prises de tête internes, que je n’ai qu’avec moi-même : Ainsi, je suis sûr d’être gagnant. Ou alors, si je suis perdant, le champion que je suis a la décence et l’élégance de ne pas me le montrer… Merci, Moi-même !
Je suis donc le champion de la tolérance, de la vérité intrinsèque, du savoir absolu, car je ne reçois de contradiction que de moi-même.
Et encore… : seulement sur rendez-vous.