Elle
 s'est levée ce matin, sans enthousiasme –ni feint, ni exagéré– et elle a
 accompli rituellement la routine quotidienne : petit déjeuner, 
toilette, je démarre ma voiture, « Oups, il faut que je pense à  faire
 le plein, si je ne veux pas faire les 10 km à pied ! » et elle s'est 
présentée au portail de son école. « Je suis de service de cour, il faut
 que j'aille prendre la clé… » et elle va attendre 8h50 pile pour ouvrir
 : avant, elle ne doit pas… 
Elle
 est venue plus tôt, car c’est jour de la dictée, et un bon quart 
d'heure lui sera nécessaire pour écrire le texte au tableau. Puis elle 
prépare les cahiers, corrigés hier soir avec, souvent, l'esprit 
ailleurs. Elle commencera par cela : les remontrances, les 
encouragements, les félicitations. Puis suivra, comme un long fleuve 
tranquille la journée de classe, réglée comme du papier à musique (même 
s’il y a, de temps en temps, des fausses notes). Elle la termine 
régulièrement trop tôt, cette journée, car les élèves ont trop bien 
compris, ou bien ils ont été trop zélés, ou bien… 
Et
 c'est encore le cas aujourd'hui. Assise à son bureau, elle regarde sa 
montre : reste une demi-heure ! Alors elle se lève, et déclare : « Les 
enfants, je vois que vous avez tous terminé votre travail. Alors nous 
allons faire une révision, en grammaire, sur le rôle des pronoms.
Je
 vais tourner le tableau, Vous étudierez ce texte (mais oui, ci-dessus, 
ce texte que le monsieur vient de vous lire). Vous y remplacerez tous 
les « elle » par des « il », et vous expliquerez les différences…
 
 
1 commentaire:
une belle participation pour la journée internationale des femmes-
la vôtre n'a pas l'air heureuse de vivre-
j'espère que ce n'est que passager-
bon dimanche- amitiés -
Enregistrer un commentaire