Ecrimagineur

Je suis heureux de vous accueillir dans mon blog ! Vous y trouverez des textes, de la poésie, des souvenirs de vadrouilles et de voyages intimes, que j'ai écrits, seul ou dans un atelier d'écriture, depuis 2001... J'ai pour sujets d'inspiration un thème imposé, un texte, une photo, un tableau, une musique, ou un morceau de mon existence...
Les "Ecrimages" sont les résultats de ces rencontres entre la lettre et l'image...
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Loïc

mercredi 22 mars 2017

La boîte rouge

Décoré à la chinoise, ce coffret n'a pas d'âge. Ses couleurs sont ternes, usées et tannées par les vents de l'Orient aux senteurs mystérieuses et envoûtantes.
J'ai découvert ce joyau en bois précieux lorsque j'avais entrepris de réaliser mon arbre généalogique, partagé dans le Monde sur Internet. Je reçus un jour un courriel d'un Monsieur Russein, habitant un village du nord de l'Allemagne : Il était lui aussi remonté dans le passé de sa famille, et avait été interloqué par mon nom, qui ressemblait étrangement au sien. Alors nous nous mîmes à fouiller, à creuser pour élucider cet intrigant secret.
Un autre prodige se produisit : Un Russe nous contacta. Il nous raconta qu'un de ses ancêtres avait un jour quitté son pays pour l'Allemagne, où on l'appela bien sûr "le Russe" ("Russein", en allemand*).
Mais on le nommait aussi "le Chinois" car il présentait fièrement à la vue de tous, bien en vue sur son buffet, un petit coffre qu'il n'avait jamais ouvert, par superstition. Cet objet véhiculait à travers les siècles une légende (ou peut-être une histoire vraie qui surgissait du fond des âges) : Cette sorte de tabernacle avait appartenu à un des marins de Marco Polo ! Cet homme l'avait rapporté de son voyage en Chine, autant pour sa valeur supposée importante, ou pour sa signification sentimentale, précieux présent d'une amoureuse ...
Nous fûmes bien sûr très impressionnés et émus d'apprendre cette filiation qui nous menait si loin, pendant qu'elle nous rapprochait au-delà des frontières et des cultures.
Mais, à mon grand désespoir, je n'ai pas encore déniché le nom de ce marin, d'origine italienne vraisemblablement, et même vénitienne, pourquoi pas ?

 Et si c'était "Rossini" ?

* Oui, c'est complètement faux, mais j'ai le droit d'écrire ce que je veux. Je n'ai jamais appris l'allemand.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Il suffit d'un rêve pour voyager et vivre des aventures que nul autre ne connaitra
Amicalement
Claude

Jeanne Fadosi a dit…

inventer avec les mots c'est la magie de l'écriture, grâce à la lecture quand même ou à la peinture ... Comment l'enfant sauvage pourrait imaginer une boite en laque chinoise ?

les Caphys a dit…

chouette histoire qui rapproche les hommes

Tmor a dit…

Chouette texte. Moi non plus je ne parle pas l'allemand et tu écris très bien en français.

dom a dit…

Heureusement, on peut rêver ...
Je fais un petit passage sur tous mes blogs favoris afin de lire les articles en retard.
Je ne commente pas ou peu car j'ai quelques difficultés avec le clavier.
Bon week end (un peu de repos pour moi) et gros bisoux, loïc

almanito a dit…

Farceur! :)) Bravo, on y croit jusqu'au bout tout en songeant malgré soi que Roussin et roux sont proches