Kikazaru, Iwazaru et Mizaru (le sourd, le muet et l'aveugle)
Ils ont été introduits par un moine Bouddhiste de la secte Tendai vers le 7eme siècle. Ils étaient à l'origine associée à la divinité Vadjra.
Cette tradition est apparue à la fin de l’ère Muromchi (1333-1568) : il devint ordinaire de sculpter ces représentations sur les koshinto, piliers en pierre utilisés pendant le rituel du Koshin. Selon le Kiyu Shoran, les trois singes sont en relation avec la croyance Sanno, où ils sont considérés comme des messagers divins. Ils représentent le Santai (les trois vérités) évoqué par la secte bouddhique du Tendai. Il semble que le fondateur de la secte Tendai, Saicho, a représenté son idéal religieux sous la forme des singes. Une représentation fameuse des trois singes se trouve à Nikko, au temple Toshogu.
Les trois singes s'appellent Mizaru (L'aveugle), Kikazaru (Le sourd) et Iwazaru (Le muet). Plus précisément, leurs noms veulent dire "je ne dis pas ce qu'il ne faut pas dire", "je ne vois ce qu'il ne faut pas voir", et enfin "je n'entends ce qu'il ne faut pas entendre", car selon le principe de la secte originelle, si l'on respecte ces trois conditions, le mal nous épargnera. C'est une expression de la sagesse et du bonheur.
Une des plus anciennes représentations connues de ces trois singes se trouve à Nikko au Japon. Elle est attribuée au sculpteur Hidari Jingoro (1594 – 1634).
Ce fut notamment une devise de Gandhi qui gardait parait-il toujours avec lui une petite sculpture de ces trois singes.
1 commentaire:
Sans hésiter je suis le sourd.... Je ne suis pas une auditive mais plutôt une visuelle. J'aime bien cet article
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