RENCONTRE ENCHANTÉE AVEC BRUNO BREL (AVRIL 2013)RENCONTRE ENCHANTÉE AVEC : BRUNO BREL Si un BREL peut en cacher un autre, c'est avec un grand plaisir d'avoir Rencontré BREL BRUNO de son Prénom. Bien sur, des ressemblances sont inévitables, mais BRUNO BREL a aussi...
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Un énorme MERCI à Jean-Luc HERIDEL,
pour son blog "La lettre aux Z'Enchantées" :
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Ecrimagineur
Je suis heureux de vous accueillir dans mon blog ! Vous y trouverez des textes, de la poésie, des souvenirs de vadrouilles et de voyages intimes, que j'ai écrits, seul ou dans un atelier d'écriture, depuis 2001... J'ai pour sujets d'inspiration un thème imposé, un texte, une photo, un tableau, une musique, ou un morceau de mon existence...
Les "Ecrimages" sont les résultats de ces rencontres entre la lettre et l'image...
Les "Ecrimages" sont les résultats de ces rencontres entre la lettre et l'image...
Je serai ravi de lire vos commentaires : Merci !
Loïc
Loïc
mercredi 24 avril 2013
Rencontre enchantée avec Bruno BREL
lundi 22 avril 2013
Nous aimons ...
"Nous n'irons pas au but un par un mais par deux
Nous connaissant par deux nous nous connaîtrons tous
Nous nous aimerons tous et nos enfants riront
De la légende noire où pleure un solitaire."
Eugène Emile Paul Grindel dit Paul Eluard (1895-1952)
Le temps déborde (1947), En vertu de l'amour
Nous connaissant par deux nous nous connaîtrons tous
Nous nous aimerons tous et nos enfants riront
De la légende noire où pleure un solitaire."
Eugène Emile Paul Grindel dit Paul Eluard (1895-1952)
Le temps déborde (1947), En vertu de l'amour
mercredi 17 avril 2013
Un conte : Un petit garçon dans la grande ville.
Il était une fois un petit garçon, dans une grande maison, qui ne
rêvait surtout pas de devenir grand. Sa vie n'était que désespoir, malheurs et
pleurs, et tout, autour de lui, lui jetait à la figure que plus tard ce ne
serait pas prêt de s'arranger…
Il était petit non seulement par l'âge mais aussi par
la taille. Il lui semblait être minuscule, microscopique même, dans un
appartement vide, au dernier étage d'un immeuble dont il ignorait le nombre d'étages. Il n'était pas seul, non : Ses parents, qui passaient tout leur temps - souvent
endormis - devant un poste de télévision, lui donnaient des vieux illustrés, des
crayons de couleur et du papier, sur lesquels il se jetait comme un chien sur
un os. Je ne vous ai pas dit que s'il était petit, cela ne l'empêchait
nullement de réfléchir, beaucoup, et de lire, beaucoup. Il dévorait les livres
qui évoquaient des lieux bizarres, des sortes de paradis, où les papas et maman
se parlaient, souriaient, parlaient et jouaient avec leurs enfants. Des paradis où on
pouvait voir des humains marcher dans les rues de la ville gigantesque, se
croiser en se saluant. Ils s'arrêtaient, même, parfois, quand ils promenaient
leur chien, pour parler du temps, et ils repartaient, satisfaits. L'enfant rêvait en
lisant des mots comme « école ouverte, bonheur, amitiés, rire, imagination, ... ».
Un jour, exceptionnellement (car il fallait bien qu'on le
sorte pour lui faire essayer un pantalon), il prit avec sa maman l'ascenseur qui descendit, en un temps interminable, jusqu'au trottoir. Le petit
garçon avança un pied, puis l'autre, prudemment, comme s'il allait se
baigner dans une eau froide. Puis il osa, et se prit à marcher avec de plus en
plus talent. Sa maman eut bientôt de la peine à le suivre, car il courait à
présent, et elle ne pouvait même plus regarder les vitrines, seules taches de
couleur dans ce décor « béton et bitume ».
L'enfant se fatigua vite, car il n'avait pas l'habitude. Il
ralentit, il traînait à présent les pieds, et ses idées reprirent le dessus.
Perdu dans ses rêveries, il avait à présent les yeux mi-clos, il se rapprochait
de la bordure du trottoir… Il trébucha et en un instant se retrouva allongé
sur le ventre, la face tournée vers le caniveau, tout près d'une plaque
d'égout. Un peu sonné tout de même, il n'entendit durant quelques instants qu'un
bourdonnement puis, de plus en plus distinctement, une petite voix, charmante
et pure comme celle d'une petite fille (ou peut-être d'une fée) :
-
- « Je t'attendais, petit, je connais toutes tes
pensées. Je les comprends très bien, car j'en suis une, moi-même ! Regarde, à ta
droite ! »
Il souleva lentement la tête : entre deux
pavés, dans une fissure minuscule, une humble pensée, toute frêle, semblait lui
sourire. Elle reprit :
-« Je sais ton désespoir et ta tristesse.
Mais je sais aussi que plus loin, mais si loin que tu ne peux y croire,
d'autres fleurs vivent, croissent, je sais qu'au-delà de cette ville un autre
monde existe, et que tu y as ta place, si tu le veux. C'est le moment, petit
garçon, vis ta vie, cours, cherche ton ailleurs ! »
Il se releva, et courut vers le soleil, fou de
joie…
Loïc, 13 avril 2013
lundi 8 avril 2013
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