Ecrimagineur

Je suis heureux de vous accueillir dans mon blog ! Vous y trouverez des textes, de la poésie, des souvenirs de vadrouilles et de voyages intimes, que j'ai écrits, seul ou dans un atelier d'écriture, depuis 2001... J'ai pour sujets d'inspiration un thème imposé, un texte, une photo, un tableau, une musique, ou un morceau de mon existence...
Les "Ecrimages" sont les résultats de ces rencontres entre la lettre et l'image...
Je serai ravi de lire vos commentaires : Merci !
Loïc

dimanche 24 août 2014

Pauvre? c'est nul; vieux ? c'est mauvais; vieux et pauvre ? imaginez...

 Je m'y remets, avec toute la patience nécessaire ... (Non, je n'ai pas tapé tout le texte ci-dessous ! Il est de mon  ami Manu : Je vous laisse juge).
 
20 août 2014
Pour la ministre de la santé lituanienne, l'euthanasie est une bonne solution pour les pauvres.
Le ministre de la Santé de la Lituanie, Rimante Salaseviciute, qui a prêté serment en juillet de cette année, a déclaré dans une interview à « radio informations » : « l'euthanasie est une bonne solution aux problèmes, pour les couches faibles de la société, n'ayant pas les moyens de se payer les soins médicaux ».
Cette déclaration a été reprise le jeudi 14 août, par le journal lituanien en ligne 15 min.


Mon commentaire : en effet, puisque les pauvres coûtent et ne rapportent rien, pourquoi ne pas les faire mourir ? Idée lumineuse et logique dans un système social et économique qui fait la chasse au gaspi. Mais nullement originale puisque les plus pauvres meurent déjà par millions... de famine. Mais on peut faire mieux : c'est bête de perdre inutilement quelque 50 kilos de viande parfaitement comestible. Je propose donc que les pauvres soient abattus, dépecés et consommés. Leur peau, une fois tannée, pourrait, en outre, servir pour faire des abat-jours ; cela a déjà été fait par l'épouse d'un directeur de camp d'extermination nazi... Mais reste une question  : Où s'arrêter ? Jusqu'où peut-on éliminer les pauvres ? Et, sans pauvres, comment deviendra-t-on riches ? 
Mais les pauvres ne sont pas les seuls qui coûtent trop cher. Les trop vieux aussi. Alors, comme c'est le devoir de chaque citoyen de participer à la réflexion collective, voici mes propositions :
1.  Une loi déclarera vital le maintien de l’équilibre naturel entre les tranches d’âge comme sont nécessaires l’équilibre entre les espèces animales et la préservation de la biodiversité.
2.  Une fois admise cette nécessité, il en découle la salutaire nécessité de procéder à l’abattage sélectif des individus en surnombre qui mettent en péril, par leur prolifération excessive et le coût de leur santé, l’équilibre de la société tout entière.
3. La Loi instituera un permis de chasse spécial pour les centenaires (ou/et nonagénaires, etc.) et établira des quotas. Sera autorisé l’abattage d’un certain nombre de vieux par région, par sexe et surtout en fonction des revenus personnels. Seront abattues en priorité les personnes percevant les plus fortes retraites, celles nécessitant les soins les plus coûteux, celles ayant gagné au « TAC au Tac gagnant à vie », le tout à déterminer à chaque exercice budgétaire jusqu’à ce que soit atteint l’équilibre des comptes. C’est exactement ce que pratiquaient les sociétés primitives et fort sages, donc : c’est très écologique. Nul ne trouvera rien à reprocher à une telle mesure naturelle. Le célèbre film « Oursou-Ouzoula » est là pour le garantir. Manuel Colinas

5 commentaires:

Quichottine a dit…

C'est la porte ouverte à la barbarie... tu as raison, il y a eu les pauvres, les handicapés, les vieux, les... et où s'arrêter lorsque l'on commence ?
Il ne faut pas commencer mais trouver le moyen pour que tous puissent vivre en bonne intelligence.

Passe une douce journée Loïc.

Lenaïg a dit…

Hé oui, certains, et dans certains pays, ont un sens pratique très poussé qui ne prend pas en compte l'humanité en tant que valeur. Il y a eu et il y aura encore de ces horreurs-là, mais d'autres voient la chose en beaucoup plus grand, quand ils décident une guerre ...

Victoria a dit…

En voilà une bonne idée pour combattre la crise mais qui n'apporte rien de nouveau. On a raison de dire que l'histoire est un éternel recommencement.

Jeanne Fadosi a dit…

Mais ... n'est-ce pas déjà ce qu'on fait sans le dire ? J'évoque l'affirmation lituanienne. Le danger du commentaire caricatural de "Manu", qui aurait été salutaire en d'autres temps, c'est de rendre acceptable ce genre de petites phrases officielles et surtout d'accepter les inégalités devant les soins des pauvres et des vieux.

Tizef a dit…

Merci, Jeanne, d'animer ce débat : l'ironie peut, c'est vrai, s'avérer être à double tranchant, ou même être comprise au premier degré ...