« We are the champions » ou "auto-satisfaction'" ...
Je vais me satisfaire, au sens premier du mot, c'est à dire me
contenter, de choisir, très arbitrairement, les deux sens que l'on donne
habituellement au mot « champion ».
Donc, je suis un champion, au sens grec, je suis un représentant. Je
représente une version, parmi tant d'autres, de cette variété animale,
dite « homme », de sexe masculin et d'âge moyen, vivant au début du
XXI ème siècle.
Je suis marié, j'ai deux enfants, je suis donc le champion typique de
cette classe d'individus. En d'autres temps, une chanteuse à nattes,
championne, elle, de la médiocrité, aurait clamé que j'étais
le « petit garçon de champion moyen »...
Bon. Le champion de mon acabit, tel que défini ci-dessus par le sens
premier du terme, se devait bien sûr d'être également le champion dans
l'acception actuelle du mot, c'est à dire le meilleur, le hors-classe.
L'exemple qui nous vient immédiatement à l'esprit est évidemment, pour
en donner la définition, celui du champion qui crapahute sur ses
crampons, faisant le beau et le Dieu Pan devant les belles éplorées et
les hooligans, forcément abrutis.
Si vous avez compris cette définition du mot champion comme étant la
seule valable, vous faites sans doute partie vous-même de cette espèce
de champions, et vous n'êtes pas de mon monde. Moi, je suis champion de
l'inverse, champion de la contradiction, champion de la provocation. Je
suis celui qui ose (dans sa tête seulement, pour l'instant, si vous
permettez, car je suis aussi champion de la prudence) entrer dans un bar
pour proposer une lecture de textes de George Sand à des gars assis
devant un match de foot télévisé.
Je suis le champion des prises de tête internes, que je n'ai qu'avec
moi-même : Ainsi, je suis sûr d'être gagnant. Ou alors, si je suis
perdant, le champion que je suis a la décence et l'élégance de ne pas me
le montrer... Merci, Moi-même !
Je suis donc le champion de la tolérance, de la vérité intrinsèque, du
savoir absolu, de la Vérité, car je ne reçois de contradiction que de
moi-même.
Et encore... : seulement sur rendez-vous.
Je vais me satisfaire, au sens premier du mot, c'est à dire me
contenter, de choisir, très arbitrairement, les deux sens que l'on donne
habituellement au mot « champion ».
Donc, je suis un champion, au sens grec, je suis un représentant. Je
représente une version, parmi tant d'autres, de cette variété animale,
dite « homme », de sexe masculin et d'âge moyen, vivant au début du
XXI ème siècle.
Je suis marié, j'ai deux enfants, je suis donc le champion typique de
cette classe d'individus. En d'autres temps, une chanteuse à nattes,
championne, elle, de la médiocrité, aurait clamé que j'étais
le « petit garçon de champion moyen »...
Bon. Le champion de mon acabit, tel que défini ci-dessus par le sens
premier du terme, se devait bien sûr d'être également le champion dans
l'acception actuelle du mot, c'est à dire le meilleur, le hors-classe.
L'exemple qui nous vient immédiatement à l'esprit est évidemment, pour
en donner la définition, celui du champion qui crapahute sur ses
crampons, faisant le beau et le Dieu Pan devant les belles éplorées et
les hooligans, forcément abrutis.
Si vous avez compris cette définition du mot champion comme étant la
seule valable, vous faites sans doute partie vous-même de cette espèce
de champions, et vous n'êtes pas de mon monde. Moi, je suis champion de
l'inverse, champion de la contradiction, champion de la provocation. Je
suis celui qui ose (dans sa tête seulement, pour l'instant, si vous
permettez, car je suis aussi champion de la prudence) entrer dans un bar
pour proposer une lecture de textes de George Sand à des gars assis
devant un match de foot télévisé.
Je suis le champion des prises de tête internes, que je n'ai qu'avec
moi-même : Ainsi, je suis sûr d'être gagnant. Ou alors, si je suis
perdant, le champion que je suis a la décence et l'élégance de ne pas me
le montrer... Merci, Moi-même !
Je suis donc le champion de la tolérance, de la vérité intrinsèque, du
savoir absolu, de la Vérité, car je ne reçois de contradiction que de
moi-même.
Et encore... : seulement sur rendez-vous.
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