Je suis heureux de vous accueillir dans mon blog ! Vous y trouverez des textes, de la poésie, des souvenirs de vadrouilles et de voyages intimes, que j'ai écrits, seul ou dans un atelier d'écriture, depuis 2001... J'ai pour sujets d'inspiration un thème imposé, un texte, une photo, un tableau, une musique, ou un morceau de mon existence... Les "Ecrimages" sont les résultats de ces rencontres entre la lettre et l'image...
Je serai ravi de lire vos commentaires : Merci ! Loïc
L'"écume des mots", atelier d'écriture en chair et en os, nous faisons régulièrement des sorties-découverte, qui nous inspirent grâce à des consignes et des voies d'inspiration.
Cette fois : Rencontre avec Alexandre Séon, au musée des Beaux-Arts de Quimper.
Nous devons évoquer ce que nous inspire ce portrait,
Ton oncle, quand tu le verras, tu tomberas des nues !
Nous l’avons d’ailleurs invité pour te le présenter.
Depuis mon enfance, sa compagne, Tatie, m’a fait découvrir
les œuvres de ses loisirs : un superbe circuit de chemin de fer miniature
qui couvre le sol de la chambre d’enfant, vide. Belle reproduction du premier
transsibérien , ses aiguillages, ses voitures enneigées, les voyageurs qui
montrent leur bout du nez hors de la fenêtre, dans l’air glacial. Ce circuit
occupe tous ses moments libres, au point d’oublier régulièrement ses
obligations « bassement terre-à-terre ».
Il est horloger-bijoutier, et en présente les outils, la
précision, la minutie, la patience, et l’exigence du travail bien fait. Un
authentique modèle vivant, un exemple de mode de vie.
Mais le voici soudain, entrant en coup de vent. Il est aux
antipodes de l’homme que j’imaginais : Il n’a rien du petit homme frêle,
les lunettes rondes sur le nez, la loupe à l’œil. Grand, solide gaillard dont
la grande blouse de travail m’impressionne, mon gentil oncle, c’est Raspoutine
… Ah ! quand l’imagination vous joue des tours …
Mais le prénom de mon oncle est, tout bonnement, Pierre. On
ne m’a jamais dit que c’était Joséphin, un certain fondateur d’un certain
mouvement ou religion Rose-Croix. Je n’y comprends rien, les petits trains, ou
les messes occultes ? après tout, pourquoi pas ? avec tout de même de
l'organisation : pas les deux simultanément, cela ferait désordre,
non ?
Joséphin Raspoutine, ça allait bien ensemble, pourtant.
Via onklo, kiam vi vidos lin, vi falos el la cielo ! Ni ankaŭ invitis por prezenti al vi.
Ekde infanaĝo, lia kunulo, onklinon, enkondukis min al la
verkoj de siaj hobioj: bela modelo fervojo cirkvito kovranta la plankon
de la infana ĉambro, malplena. Bela reprodukto de la unua
Trans-Siberian, lia ŝaltiloj, neĝa aŭto, pasaĝeroj, kiuj montras ilian
nazon el la fenestro, en la glacia aero. Tiu cirkvito tenas sian tutan liberan tempon al la punkto de forgesante sian regulaj devoj "malsupren-al-tero."
Estas horloĝisto kaj juvelisto, kaj prezentas la iloj, precizeco, solideco, pacienco, kaj la postulo por laboro bone farita. Aŭtentika vivanta modelo, ekzemplo de vivstilo.
Sed ĉi tie subite enirante ventego. Estas homa ne laux mi imagis: Ĝi havas nenion nefortikan vireton, rondaj okulvitroj sur la lupeo por la okulo. La vasta kitelo impresas min, mia dolĉa onklo estas Rasputin ... Ha! kiam imagpovo trompi sur vi ...
Sed la nomo de mia onklo estas, simple, Petro. Mi neniam diris ke estis Joséphin, fondinto de religia movado aŭ Rosicrucians. Mi ne komprenas, malgrandaj trajnoj, aŭ la occultaj masoj? post ĉio, kial ne? kun ĉiuj samaj organizo: ne ambaŭ, kiu volus salaton, dekstra?
"Fontarrabie est une commune du Guipuscoa dans la communauté
autonome du Pays basque en Espagne située à la frontière française sur
la rive gauche de l'estuaire de la Bidassoa, en face d'Hendaye, avec
Irun, Pasaia et Lezo pour voisins." Ce qui m'intéresse a priori, dans cet article de Wikipedia, est ceci : en Français Fontarrabie, en espagnol Fuenterrabía ("fond sableux"), en basque Hondarribia. Les Basques (espagnols ou français ? non, les Basques !) ont en effet décidé, assez récemment, de restituer à cette commune son nom originel. J'y suis sensible à titre de Breton (même non bretonnant), car chez moi aussi on a "traduit" jadis certains noms en français, souvent de façon assez loufoque ! un exemple : Le nom breton "Kroazhent" signifie un carrefour; on a cru bon de le traduire par "croissant" (au beurre ?). Si encore on avait pensé à "croisement", ou (mieux ?) "Croix ... suivi du nom du lieu-dit", cela aurait été plus correct. Mais les technocrates sont là pour l'être, pour ne pas savoir écouter les avis des "autochtones indigènes" ! On passe, on décide, on est un rouleau compresseur des cultures régionales. Alors, les gens du coin (les "imbéciles qui sont nés quelque part" ?) s'accrochent, se démènent, mais ... "La langue de la République française est le français", dit la sacro-sainte Constitution. La France est un des derniers pays européens à ne pas avoir signé la Charte des langues et cultures régionales. Tout ceci pour me demander : "Mais que fait cet homme ?". Je l'ai aperçu, juste avant de déclencher une prise de vue, et j'ai attendu, pressentant un "truc à faire". Oui, même en voyage, j'ai mon blog en tête !
Le visage de cette personne est flouté (respect du droit à l'image)
Et cela commence à vagabonder dans ma tête, à imaginer, à fantasmer ... Cet homme, manifestement, se cache. Il fuit, comme son regard. Peur ? non. Mais l'inquiétude de celui qui ne veut pas, dans cette petite ville, être reconnu. Il fait sans doute partie, certainement même, d'un de ces groupes politiques indépendantistes ou pour le moins autonomistes, qui désirent peut-être "continuer la lutte", ne pas déposer les armes. Il est de ce peuple fier, qui veut rester debout. Et il va là participer, dans une maison discrète (juste plus haut que le restaurant) à une de leurs rencontres. Soudain, il s'approche de moi ! L'air menaçant, il m'adresse la parole, en grognant. Il parle basque, le basque que l'on entend en grande majorité ici. Avec les quelques mots que je connais en espagnol, je lui explique ce que je fais là, montrant les maisons, mon appareil-photos ... Il me répond brièvement... en français (il déteste certainement la langue de "l'occupant"), me fait comprendre que "c'est bon, mais passez votre chemin". Je ne demande pas mon reste, et descends cette rue, infréquentable ! Ma curiosité est la plus forte : Je jette un regard en arrière. Il s'est effectivement glissé dans la maison. Il faut que je m'éloigne, pour ne pas passer pour un espion. Des cris de joie, des rires, se font entendre tout à coup. Puis des bruits d'embrassades, des paroles qui se passent de traduction ... Dulcinée !
Une belle visite, des découvertes, des oeuvres qui nous "parlent", nous émeuvent au plus profond de nous, sans pouvoir (ni vouloir) l'expliquer : Pas d'explication, l'émotion et le plaisir, tout simplement.
Une exposition unique internationale, dans cette petite ville de Landerneau, au Fonds Hélène/Edouard Leclerc (oui, "l'épicier de landerneau" !)
Artiste
majeur du XXe siècle, Alberto Giacometti (1901-1966) a produit une
oeuvre à dimension universelle, dans l'espace mythique de son atelier de
Montparnasse à Paris.
Résultat d'un travail de recherche dans les collections et les archives
de la Fondation Giacometti et d'une nouvelle campagne de restauration,
cette exposition inédite a été conçue spécifiquement pour l'espace du
Fonds Hélène & Édouard Leclerc.
Des œuvres de la période pré-surréaliste et surréaliste à celles de la
maturité centrées sur la figure, elle propose une relecture originale
d'une trajectoire artistique sans équivalent. A la fois chronologique et
thématique, le parcours présente les grands axes du travail à travers
des œuvres iconiques de chacune des périodes, mais aussi des travaux
inédits ou rarement exposés. Une évocation de l'atelier est proposée au
centre de l'exposition.
Pour les Croqueurs de mots, sur le thème de la mer :
Une surprenante découverte sur le site de l'INA :
Notre Eddy Mitchell national chante "La mer", de notre non moins national Charles Trenet ! Nous sommes le 9 décembre 1963 ....
Et cela dans un style tout à fait sixties, bien balançant : On le reconnaît à peine !
En tous cas, bien agréable à écouter, dites donc. Et surtout : Toute la poésie de cette merveilleuse chanson est respectée ...
Voici Sarlat, cette belle ville du Périgord, que nous avons eu un grand plaisir à (re)découvrir. Beaucoup de jolis coins non encore connus, et nous avons, particulièrement, retenu l'initiative de la "boîte à lire", nommée ailleurs le "passe-livre" (à la différence que le passe-livre suggère de laisser "son" livre (qui du même coup n'appartient plus à personne) n'importe où, à disposition de tout passant :
Excellent !
(à vous, ensuite, de remplacer - ou pas - le livre par un autre que vous désirez faire connaître)
Cette action s'appelle le "bookcrossing" outre-Manche.
Bonjour, j'ai une question, provenant d'un bloggueur qui voudrait bien poster un commentaire à la suite d'une de mes publications.
Au moment de cliquer pour valider le commentaire, apparaît une pub (toujours la même), voir le copie d'écran ici :
Vu mes connaissances informatiques ... Help ! comment corriger cela ? j'ai déjà conseillé l'installation de adblock, mais la personne l'a déjà ... et c'est la première fois que cela arrive.
Pour ne pas encombrer ou déranger, prière de me répondre sur "pour nous contacter, dans la rubrique de la colonne de gauche. Et merci d'avance, car je compte sur vous !
LOIC
Qui se plaignait –
osait se
plaindre ! –
il y a peu, des cris des mouettes ? de ces pauvres et jolis oiseaux qui expriment
tout simplement leur bonheur et leur joie de vivre ? Bon, leur fringale aussi,
je vous l’accorde !
Je vous rassure : cela n'est rien. Allez vous promener au nord
de la presqu'île
du Cap-Sizun, près
de la Pointe du Raz, en un lieu nommé « Réserve naturelle du Cap-Sizun » :
Non, ce n'est plus un cap, c'est une péninsule–capharnaüm, un enfer… de bruit ! Mais
seulement de bruit, de cris de toutes sortes. Car, en fait, soyons sérieux, c'est un
vrai paradis, une étape
de salut, un lieu de protection, adopté
à vie par tous ces oiseaux en danger. Ici ils peuvent se
reposer après
les migrations, et faire perdurer l'espèce.
Munissez-vous de bonnes chaussures, de patience, mettez-vous
bien dans le crâne
la règle d'or
du silence. Silence, car tous risquent de s’envoler de leurs refuges dans la roche,
pour disparaître et ne plus jamais revenir. « Dommage »
(pas pour la photo, mais pour leur tranquillité).
Quand on y est, on se poste (les jumelles sont les bienvenues), on se tait, on
profite, on jouit de ce spectacle ... Mouettes tridactyles, goélands bruns,
fulmars, hérons, guillemots, fous de Bassan, cormorans huppés, aigrettes… Plusieurs milliers !
L'aigrette, une autre espèce
(à protéger ?), un drôle d'oiseau, lui, qui a repris son
service de Bénodet
aux îles,
chargé de
visiteurs. Pas la même
beauté… et le
bruit des moteurs couvre même parfois ceux des mouettes et des
touristes !