Mon nid.
Un nid, oui, (trop?)
grand pour moi. J'ai quitté la ville de Brest, où je suis né en
1952. J'habite à présent, depuis 1983, dans un charmant village de
Cornouaille, en sud-Finistère. La mer des "bâtiments gris"
- les bateaux de la Royale - a laissé la place, dans mon horizon, à
celle des plages, des campings.
Je suis resté "attaché
par les tripes" à cette ville, par mon histoire familiale, par
l'Histoire, dans laquelle elle a joué un grand rôle, et surtout par
l'étrange parfum qui monte vers tous ses habitants, anciens comme
nouveaux.
De l'Histoire, oui, bien
sûr. Mais ... "de l'art ?", diront certains. En effet,
derrière les façades austères ("staliniennes", peut-on
entendre !), les rues bétonnées et quadrillées lors de la
Reconstruction, se cachent des trésors : le patrimoine maritime
(photos, chants, livres, tableau, films ...)
Brest, "au nom qui
claque comme un drapeau", est touchante et fait preuve d'une
forte identité. Plusieurs éléments de son histoire contemporaine
sont parties intégrantes de la vie de ma famille; je ne puis donc
pas me résigner à en interrompre l'étude, avec une nostalgie qui
tente ne pas noyer l'objectivité. Je vous invite mes prochaines
pages sur ces sujets, espérant que vous y trouverez votre compte et
ressentirez mes émotions.
Depuis 1954, la SEBL
(Société des Etudes de Brest et du Léon) élabore des articles,
souvent très érudits, et toujours très bien documentés, qui sont
publiés dans les "Cahiers de l'Iroise", une mine
précieuse.
1 commentaire:
Oui je vais te suivre ainsi que je te le disais dans mon précédent commentaire. Une ville qui a toutes les raisons de te tenir à coeur et que tu partages avec enthousiasme et sincérité.
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