Nous avons visité, en présence de Jean-Luc Buis, son exposition.
Sur une proposition de Françoise, nous avons choisi, pour nous en inspirer,entre ces deux tableaux :
(n°32)
n°32
J’ai choisi, pour ma part, le tableau n°32.
FLAMENCO, OU FADO ?
Passages renouvelés, incessants, éternels.
Passages obligés entre les contraintes du survivre
Et celles de l’évasion spirituelle.
Gitans, Tziganes, Rroms …
Enigmatiques différences, qui nous dérangent,
Ou que nous envions.
Flamenco du vivre ensemble, flamenco de l’espoir,
Fado du vivre nulle part.
Votre patrie : la caravane, pauvre apatride ;
Votre foyer : celui du feu de camp ;
Votre intimité : le brasero qui embaume, la guitare qui chante ;
Votre quotidien : le rejet ;
Votre force : l’indifférence,
Devant les gadjés et leur pseudo-culture, figée,
Qui ignore celle des voyageurs de l’âme.
Condamnation aux camps,
Hors des villes, champs défoncés, poubelles béantes, terrains sans eau.
Camps du nazisme, amoncellement des « sous-hommes ».
Feu pour leur inexistence, le fado désespéré s’élève
Vers leurs nuages, au-dessus des fours …
Leur Monde est à l’envers.
Loïc
Sur une proposition de Françoise, nous avons choisi, pour nous en inspirer,entre ces deux tableaux :
(n°32)
Détail |
J’ai choisi, pour ma part, le tableau n°32.
FLAMENCO, OU FADO ?
Passages renouvelés, incessants, éternels.
Passages obligés entre les contraintes du survivre
Et celles de l’évasion spirituelle.
Gitans, Tziganes, Rroms …
Enigmatiques différences, qui nous dérangent,
Ou que nous envions.
Flamenco du vivre ensemble, flamenco de l’espoir,
Fado du vivre nulle part.
Votre patrie : la caravane, pauvre apatride ;
Votre foyer : celui du feu de camp ;
Votre intimité : le brasero qui embaume, la guitare qui chante ;
Votre quotidien : le rejet ;
Votre force : l’indifférence,
Devant les gadjés et leur pseudo-culture, figée,
Qui ignore celle des voyageurs de l’âme.
Condamnation aux camps,
Hors des villes, champs défoncés, poubelles béantes, terrains sans eau.
Camps du nazisme, amoncellement des « sous-hommes ».
Feu pour leur inexistence, le fado désespéré s’élève
Vers leurs nuages, au-dessus des fours …
Leur Monde est à l’envers.
Loïc
8 commentaires:
Très spécial comme tableau. La beauté est subjective. Je n'aurais même pas imaginé avant de lire ton poème que c'était un plaidoyer pour les gens du voyage. Je ne dirai rien de plus sur ce sujet sinon belle journée Loïc.
étrange en effet, ce tableau
belle journée;
bonjour Loïc , un très beau texte poètique ... le tableau je ne sais pas ! bonne journée A+
sur terre, 2 hommes/3 vivent dans la pauvreté par rapport à nous car c'est une notion très subjective comme le bonheur;
l'herbe est toujours plus verte dans le champ du voisin;
belle journée, Loic
Merci, Yvon, pour ton commentaire qui ne manque ni de justesse ni de philosophie.
Mais leur monde est à l'envers par rapport à quoi ? à qui ? au nôtre qui serait à l'endroit ?
C'est là toute l'ambiguïté, et le sens de la relativité ... Merci, Jeanne
une vie bien dure qu'ils ont ils ne sont pas acceptés dans toutes les villes
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