Ecrimagineur

Je suis heureux de vous accueillir dans mon blog ! Vous y trouverez des textes, de la poésie, des souvenirs de vadrouilles et de voyages intimes, que j'ai écrits, seul ou dans un atelier d'écriture, depuis 2001... J'ai pour sujets d'inspiration un thème imposé, un texte, une photo, un tableau, une musique, ou un morceau de mon existence...
Les "Ecrimages" sont les résultats de ces rencontres entre la lettre et l'image...
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Loïc

samedi 21 mars 2015

Carnaval ?


Carnaval ? mais c'est passé ! 
 
Nous sommes encore en mars, non ? et puis, c'est comme je veux, ici, non mais !

« Se déguiser » : « Faire à sa guise » !

Pourtant, les déambulatants qui déambulatent , pendant le Carnaval, semblent ne pas être (ou avoir été) libres, dans bien des cas, de choisir leur déguisement, car nous rencontrons les historiques Polichinelle, Arlequin (attention, ne pas confondre !), les Charlots, les fées Carabosse ou Mélusine, … Je choisis la seconde, entre nous, car le Carnaval est aussi, fréquemment, le « jour des fous » ou « celui de tous les droits » : Profitons-en !

Moi, c’était le clown, un grand classique. Grand, peut-être pas, car la veste à carreaux, et le pantalon à gros pois, flottant au vent de Douarnenez (les « Gras » sont sacrés céans) me donnaient un air de petit lutin perdu dans son froc , concernant le bas, et dans son frac pour le haut … J’avais conservé, des premiers carnavals, un beau (mais de moins en moins chaque fois …) chapeau-clac (ou claque ?) qui ressortait chaque année de son coffre.

Ensuite, ce furent, en beaucoup moins bien « adapté à mon caractère », les accoutrements (dont les hommes raffolent) de femmes délurées, fofolles et (très) vaguement sexy, dont le maquillage outrancier dégoulinait à la première gorgée de bière.

Alors, j’ai arrêté. Ben oui : certains élèves (ou parandélaives) me reconnaissaient, et d’aucuns d’entre eux présentaient – triste pour eux – un sens peu élevé de l’humour. Et puis (et surtout) j’ai cessé (maturité ?) d’aimer ce défoulement annuel et un peu (beaucoup) stéréotypé et trop déjanté, qui donnait, de plus, une trop bonne occasion de beuveries sans nom, que j’ai revécues plus tard comme soigneur, dans les postes des secours de la Croix-Rouge … Là, ce n’est pas le même cinéma, on joue toute la nuit un autre film, dans un autre costume.

Loïc

2 commentaires:

Jeanne Fadosi a dit…

beau texte. et puis les déguisements de clowns ont été utilisés sinistrement pour faire peur. c'est bien triste aussi

flipperine a dit…

et maintenant pour être clown il faut montrer patte blanche