Lors d'une de mes dernières participations à l' AIE (non, ça ne fait pas mal, c'est l'"Atelier Itinérant d' Ecriture", j’ai tiré deux étiquettes : « Verre à limonade » et « Verre à porto ». Ce seront les deux « personnages » de mon texte.
« Deux verres se rencontrent et se racontent : leur vécu, leurs différences, leurs points communs … Insérer la phrase (extraite de « Brèves de comptoir ») : « A la petite école, on écrivait tout au porte-plume, même les fautes, pour que ce soit plus beau … »
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- Moi, je ne sers qu’aux enfants, car j’ai une bonne base, large ; je suis lourd, bien dans ma tête, bien dans mon assise.
- Oui, mais le nectar du Portugal, lui, demande de l’élégance, la Haute Couture de la verrerie.
- Tu es fragile, gracile sur ton pied longiligne. Mais nous avons un point commun : Les enfants sont émerveillés par les bulles de « l’eau qui pique », qui s’accrochent à mes parois. Les grands, eux, y voient la buée de leurs vains efforts et de leurs espoirs évanouis. Ils y voient même, parfois, leurs larmes, jaillies après quelques verres sans les corrections du savoir-vivre ou du savoir-boire, écritures automatiques et embrumées : A la petite école, on écrivait tout au porte-plume, même les fautes, pour que ce soit plus beau … »
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