mercredi 1 février 2017

(Bl)onde


ONDE

Dans le courant
d'une onde pure
à cheval
la belle remontait
vers l'aval
Pure elle ne l'était plus
depuis longtemps
pas plus que l'eau
sur ses cheveux blonds
l'eau pure
du courant
pas si sûr
mon enfant
Méfie-toi des blondes
qui jouent du pipeau
L'eau de l'aval
l'eau de l'amont
tout est pipé
jeux de dupe
sous les jupes
jeux de dés
Tu es ruiné
Méfie-toi des blondes
qui jouent du pipeau

9 commentaires:

  1. Jeu de dupe, oui en pleine actualité

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  2. Dupont dupond, nous voila dupé
    Amicalement
    Claude

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  3. C'est vrai, il faut toujours se méfier. :))
    J'aime beaucoup ton poème, Loïc.
    Passe une douce journée.

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  4. Oh, mais c'est que tu leur en mets un seau, aux blondes, Loïc ! Du moins à celles qui jouent du pipeau, nuance, de taille ... Ne trouve grâce que le cheval ;))) ! Poème percutant, accusateur, il n'y a pas que les blondes qui jouent du pipeau et troublent l'onde et la nature, bravo ! Bises.

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  5. Il fallait bien, Lenaig, trouver un bouc émissaire ! (blond, le bouc).

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  6. Très juste et nous les brunes, ne sommes que douceur et pureté :))

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  7. Ben voyons !
    Dites-moi, est-ce vrai qu'il n'y a qu'en Bretagne que les vieilles dames - en principe - affirment que "les rousses, ça pue ... ?"

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  8. Rhooo "ça" pue pas plus que les autres quand elles se lavent et si tel était le cas les roux aussi!

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