Aujourd’hui, c’est jeudi, et grand-père nous fait faire la
promenade de ce jour sans école. Après avoir tiré son panier à roulettes dans
les divers commerces du quartier, nous finissons par la boulangerie-pâtisserie.
Nous admirons les petits pains que nous aurons le droit de savourer tout à l’heure,
puis c’est enfin le moment des friandises. Chacun d’entre nous reçoit 50 francs
(de 1959, bien sûr !) à dépenser comme bon lui semblera. Mini-meringues, souris
en chocolat, roudoudous, pschitt acides, et surtout la merveilleuse pastille
Valda, le « bonbon-tue-rhume ». Nous allons alors déposer notre petit panier
dans la main de la boulangère, qui peut faire patiemment les comptes…
Une fois adultes, nous avons reproduit ces moments magiques
auprès de notre progéniture, et les virées à la plage ont toujours été
accompagnées, au retour, d’un passage obligé à la boutique à bonbons. Instants
irremplaçables aux rituels sacro-saints, hélas inexistants à présent car la
boutique magique a laissé place à un distributeur bancaire et à une crêperie.
Même l’Ile-Tudy devient une ville, à notre désespoir. Il ne
nous reste qu’à attendre quelques années pour que nos petits-enfants nous donnent
le prétexte de retrouver un de ces magasins inoubliables…
7 commentaires:
Quand on se promenait on rendait également visite à "n'a qu'un n'oeil"...
il y avait aussi les carambars et les malabars avec leurs petites anecdotes à l'intérieur. Et la poudre de coco. Sans oublier non consommables bien sûr, le nécessaire pour faire des scoubidous.
Ceci dit je trouve qu'un budget de 500 F même anciens, est une somme énorme ! C'était la moitié du budget de maman pour nourrir la famille pendant une semaine en dehors des courses du marché.
Effectivement, j'ai dû me tromper d'un zéro ! Mais ... déjà à l'époque les maths étaient ma bête noire !
Je corrige ... Merci !
LOIC
non c'est moi ! je suis particulièrement confuse . Le budget de ma maman était de 10 000 anciens francs et non de 1000 anciens francs, comme je l'ai écrit dans mon précédent commentaire. même si 500 anciens francs était une somme particulièrement confortable pour acheter des bonbons.
encore une fois toutes mes excuses
Il n'y a aucun mal ! Il est vrai que 500 francs (les 5 F d'avant l'euro !) représentaient une belle somme, pour un enfant, en 1959 ...
Pour comparaison : Quand j'ai arrêté de fumer (en 2000) je payais mon paquet de cigarettes 6 F. Il vaut à présent 6 € !
Mais pour 1959, je ne sais pas, je ne fumais pas encore, à 7 ans !
LOIC
mais pour faire comme les grands, au rayon douceurs, il y avait les paquets de cigarettes en chocolat et les bourses de pièces en chocolat et papier doré
moi je passais , quand ma mamie me donnais des sous, chez les demoiselles Gafier qui gardaient leurs bonbons dans de grands bocaux de verre sur leurs étagères
c'étaient des bonbons très colorés aux formes tarabiscotés et qui avaient un goût un peu acidulé, il y avait aussi de petites guimauves et des roudoudous dans leurs coquilles
merci pour votre passage dans mon petit univers
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