mardi 29 avril 2014
Valère STARASELSKI, écrivain, au Nautile le samedi 10 mai...
La Gauche ... naturellement: Valère STARASELSKI, écrivain, au Nautile le samedi...: Valère Staraselski donnera le samedi 10 mai, à 17h, au Nautile (La Forêt-Fouesnant), une conférence sur "Aragon, un parcours ...
jeudi 24 avril 2014
Bouteille à la mer
Un sable si doré, des lumières d’Outremer, des rouleaux,
enchanteurs pour un surfeur… Me voici, seul, et un doux bruit,
répétitif, de roulement crissant près de mon oreille éveille ma
curiosité, et me sort de ma torpeur. La bouteille semble retrouver le
geste du viticulteur, qui la tournait régulièrement pour bonifier son
nectar. Mais ici elle se laisse délicieusement bercer par le flux et le
reflux, et son bouchon fendillé semble même sourire lorsqu’il vient me
titiller les orteils.
Mais… une bouteille à la mer, c’est fait pour un message, non ? C’est fait pour qu’on y découvre une vérité importante, la « phrase de la vie » d’un être au bord du gouffre, un dernier espoir…
Je l’ai ouverte, vite (impossible d’y résister, bien sûr), j’ai déroulé le parchemin, puis, encore plus vite, je l’ai replacé, j’ai rebouché et jeté au loin la bouteille, dans l’eau, où elle a disparu…
J’ai pris mes affaires, je m’en suis allé.
Mais… une bouteille à la mer, c’est fait pour un message, non ? C’est fait pour qu’on y découvre une vérité importante, la « phrase de la vie » d’un être au bord du gouffre, un dernier espoir…
Je l’ai ouverte, vite (impossible d’y résister, bien sûr), j’ai déroulé le parchemin, puis, encore plus vite, je l’ai replacé, j’ai rebouché et jeté au loin la bouteille, dans l’eau, où elle a disparu…
J’ai pris mes affaires, je m’en suis allé.
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Ah, oui… j’avais lu : « S’il vous plaît, laissez-moi tranquille… »mercredi 23 avril 2014
"Les rêves sont la littérature du sommeil" ...
Les rêves sont la littérature du sommeil. Même les plus étranges composent avec des souvenirs. Le meilleur d'un rêve s'évapore le matin. Il reste le sentiment d'un volume, le fantôme d'une péripétie, le souvenir d'un souvenir, l'ombre d'une ombre.
mardi 22 avril 2014
samedi 19 avril 2014
Des choses banales ...
Choses banales.
En s'inspirant du
texte « le cageot » de Francis Ponge, dans [le parti pris des choses].
Un gobelet
Tu n'es pas, en
fait, si ordinaire. Tu es un gobelet, oui, mais en plastique, mou, et
transparent.
Tu peux, le matin,
au camping ou à l'hôtel, me servir de verre à dents, mais ce sera sans doute la
seule occasion de te rendre utile plus d'une fois !
Symbole du
pique-nique, tu éveilles de bons souvenirs de jolies promenades en campagne, et
de repas éclairés par ta présence, en compagnie de la nappe à carreaux (rouges,
bien sûr !) étalée sur l'herbe.
Tu es aussi de la fête,
lorsque, empli de cidre au fest-noz, ou de bière au bal du 14 juillet, tu es la
bolée ou la chope d'un instant. Tu peux aussi porter sur ton flanc une marque,
ou l'intitulé de la fête du moment, qui restera en souvenir au fond d’un tiroir
de cuisine…
Enfin, lorsqu'on te
brandit au soleil, le liquide scintillant, plein de couleurs diaphanes et chatoyantes,
évoque les ailes du papillon, et nous appelle à l'envol …
jeudi 17 avril 2014
À l’atelier de l’Écume des mots …
Le printemps,
avec des mots : Araignée – pied – lumière – vélo…
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avec des mots : Araignée – pied – lumière – vélo…
L'araignée aux pieds
diligents vit un vrai conte de fées : La maison est inoccupée, elle peut jouir
de cette chambre, pour elle toute seule, et, sacrée chance ce matin dans son
travail, elle a découvert que des pieds lui ont poussé au bout des pattes ! Et
tout est à l'encan : dehors, il neige des fleurs ; les trottoirs sont d'une
propreté inouïe ; les chauffeurs de bus sourient ; les automobilistes
s'excusent lorsqu'ils ont heurté un pare-choc, ils se racontent des histoires
drôles, après avoir baissé leurs vitres, coincés dans les embouteillages !
Moi, je me faufile
entre les véhicules, pédalant avec régularité, je me faufile en sifflotant « les
Eaux de mars » de Moustaki, et je suis de plus en plus léger. Petit pignon,
mais sans aucun effort, c'est magique ! Soudain un chatouillis, très agréable,
aux épaules : j'ai du printemps au bout des ailes ! Et je survole le parc des Buttes-Chaumont,
ne tardant pas à me poser délicatement au milieu des arbres fous d’oiseaux,
avec qui je rivalise de sifflets et de rires.
À la cime du plus
grand des chênes, le ciel parisien apparaît dans la végétation diaphane, comme
une feuille de lumière.
mardi 15 avril 2014
TV Lobotomie - La vérité scientifique sur les effets de la télévision
Pour les spécialistes, tel Michel Desmurget, il n'y a plus de doute : la
télévision est un fléau. Elle exerce une influence profondément
négative sur le développement intellectuel, les résultats scolaires, le
langage, l'attention, l'imagination, la créativité, la violence, le
sommeil, le tabagisme, l'alcoolisme, la sexualité, l'image du corps, le
comportement alimentaire, l'obésité et l'espérance de vie ...
Ceux qui aident ...
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Louis Bertholom, né en 1955 à Fouesnant, poète et
déclameur breton vivant aujourd'hui à Quimper, vient de recevoir le prix
Xavier Grall 2 014, à la chapelle Saint-Jacques, à Clohars-Carnoët,
dans le pays de Quimperlé. Ce prix, décerné par le Festival de la parole
poétique est attribué depuis 2006, en hommage et mémoire du poète et
écrivain Xavier Grall, à un poète, homme et femme alternativement, pour
l'ensemble de son oeuvre (personnelle et en faveur de la poésie). Louis
Bertholom a publié à ce jour plus d'une douzaine de livres.
"Ceux qui aident" ? drôle de titre pour mon message d'aujourd'hui ! Mais pourtant, ils nous aident, sans le savoir (quoique ?), sans le vouloir (quoique ?), nous, les écrivants, les écrivailleurs, les scribouillards et j'en passe : Ils nous aident à assumer le fait de tenir un stylo, d'accepter que nous avons appris à écrire, et que notre main est valide !
Ils nous aident à plonger : Après une première tasse, que c'est bon ... On est lu, et apprécié ? tant mieux : on écrit tout de même pour cela, pas de fausse modestie ! On ne montre ses oeuvres à personne : C'est son droit le plus strict, non mais !
Le droit de découvrir la liberté de se (dé)livrer, le droit d'en jouir, pleinement, grassement ...
Merci Louis, pour tes interventions dans nos ateliers d'écriture, merci pour tes passions, pour ta simplicité.